4.6.13

My Heart Belongs To Istanbul


Je ne vais pas te sortir une diatribe enragée sur ce qui se passe dans les rues Stambouliotes, d'abord parce que d'autres le font beaucoup mieux que moi (ça s'appelle des journalistes) et puis parce que je ne veux que me et te rappeler les images, les odeurs, les émotions et les sensations ressenties il y a à peine 8 mois lors de mon (trop) court séjour dans cette ville aux 7 collines...
Lire mes mots d'alors (ci-dessous) sur la liberté, la modernité, l'ouverture d'esprit qui y régnaient et lire tous ces articles sur l'embrasement de cette ville aujourd'hui me donnent l'impression de m'être bercée de douces illusions, ou justement pas remarque j'ai peut-être au contraire saisi parfaitement ce qu'aiment vivre les Stambouliotes et qu'ils ont l'impression d'être en train de se faire voler...

Voici donc mon texte, septembre 2012 :
Je ne crois pas qu'il soit possible d'être aussi étourdi par une ville. J'ai déjà expliqué comment New-York était pour moi la destination numéro un en termes d'excitation, de puissance, de grandeur, d'énergie.

Istanbul c'est encore un cran au-dessus.
A peine arrivés nous avons été subjugués, emportés par quelque chose d'indescriptible, un doux mélange entre modernité et richesses du passé. Ce qui fait défaut à NY finalement.
Ici tu plonges dans le 21eme siècle sans quitter des yeux les beautés du passé (la ville est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco). Tu te trouves transporté dans un monde mêlant sans complexe les trésors de l'orient et ceux de l'occident, faisant de son passé sa plus belle force, et de son présent une vitrine de tolérance et de modernité.
Tu as l'impression de te balader dans une ville qui a compris l'importance de grandir, de vieillir (pas comme moi), de s'appuyer sur son expérience pour offrir aux jeunes le meilleur

Elle bouge, danse, chante (chaque rue ressemble aux champs Elysées un 12 juillet 1998) mais n'efface pas, derrière cette soif de vivre, ce qui l'a construite.
Quant à la religion, elle est bien sur omniprésente, tout d'abord de part la multitude de mosquées qui dessine la skyline Stambouliote, et puis parce qu'une large majorité de la population est musulmane et pratiquante.
Cependant moi qui suis athée je n'ai jamais été mal à l'aise, ni en visitant les lieux saints ni en me baladant dans les quartiers réputés religieux, je n'ai jamais ressenti de décalage entre eux et moi. Il y a je crois à Istanbul une grande liberté, une modernité, une ouverture d'esprit qui m'a séduite dés la première heure.
Ici chaque coin de rue promet une surprise, chaque bâtiment raconte une histoire. L'architecture d'Istanbul c'est un grand mélange qui reflète les nombreuses influences qui ont laissé une marque indélébile dans tous les quartiers de la ville. Tout au long de sa longue histoire, Istanbul a acquis la réputation d'être un melting-pot culturel et ethnique.
Je précise que cette impression est la mienne, que comme toute sensation il y aura surement des gens pour affirmer le contraire.
Pour ma part ces 4 jours m'ont tellement enthousiasmé que j'ai déjà prévu d'y retourner...le plus vite possible

Sur ce il ne me reste plus qu'à t'offrir mes plus belles photos...histoire que toi aussi tu découvres cette ville aux 7 collines, ce pays des merveilles...



la pêche sur le pont Galata, grand hobby stambouliote
les mêmes, vue du dessous du pont

L'eau est omniprésent à Istanbul, même avec le mal de mer comme moi (Coculine est mon ami) tu ne peux pas repartir sans avoir faire un tour de bateau, pour profiter des paysages féeriques et d'un coucher de soleil à chialer
















Evidemment les mosquées sont incontournables à Istanbul, et toutes aussi somptueuses les unes que les autres. Les visiter aux moments de l'appel à la prière du Muezzin c'est encore la garantie de chialer comme une merde








Grande fan de mosaïques j'en ai pris plein les yeux :










mais aussi plein le bide...







Les Stambouliotes :

(où je réalise que je n'ai photographié que des vieux) (ça me travaille un peu tu crois cette histoire d'anniversaire?)










Grand Bazar

le réservoir 




Et après une bonne balade il te reste un truc incontournable à faire comme tous les turques ici :

fumer la chicha accompagné d'un....
café
....d'un thé....
 ou du fameux Raki


Regarde y'a même le lapin blanc!!
Je t'avais dit qu'on était au pays des merveilles...






3 commentaires:

  1. bon moi tu sais il belongs surtout to Daddy... mais comme toi nombreux de mes amis (au demeurant pas si nombreux que ça !) sont tombés amoureux de l'énergie de cette ville...
    Puisse l'avenir sauver cela...

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  2. Ce n'est pas en 4 jours de séjour qu'on peut comprendre Istanbul
    Une ville en effet pleins de mélange, de contraste
    La politique qui emprisonne des journalistes, des artistes ...
    Une censure qui devient de plus en plus active
    des jeunes femmes , des femmes avec des voiles, même dans les facultés, des quartiers très intégristes, une morale intégriste soutenu par le gouvernement.
    et une jeunesse et des personnes plus âgées qui ont connu une laicité sans faille. Lisez le prix nobel de littérature Pamuk qui nous décrit tout se mélange d'histoires, de nostalgie, de monde entre deux ...

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  3. A écouter et reécouter :sur france inter ce soir à 19h l'émission http://www.franceinter.fr/emission-le-telephone-sonne-les-manifestations-anti-gouvernementales-en-turquie

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