Cannes, comme une odeur de sapin

Aujourd'hui je t'emmène dans l'antre du graal, dans le coeur de la palme, dans les murs capitonnés du cinéma international, bref dans le palais des festivals himself, les images comme dab sont pourries, je vais devoir piquer une caméra à un journaliste sur la Croisette c'est obligé, si je tente un pied-bouche ça peut fonctionner remarque tout le monde est tellement crevé, oublié la vodka, la téquila, les putes et la musique, ils veulent rentrer chez eux, retrouver les Experts et Jean-Pierre Pernaud, s'avaler un verre d'eau du robinet et un advil plutôt qu'une coupette et un rail de coke, se gaver de macdo et de coquillettes, retrouver du moche, du gras, du blanc, du dégueulasse plutôt que toutes ces jolies filles de l'est qu'ils regarderaient presque avec dégout, revoir le périph et les pigeons plutôt que cette mer bleu délavé et ces mouettes moqueuses (ecoute le son dans la seconde vidéo) dont ils sont lassés bref ici à Cannes ça sent le sapin (ou le palmier rance) et c'est plutôt drôle à voir...

Si tu te demandes donc comment c'est de l'intérieur ou sur la terrasse du Palais voila la réponse :

comme partout, comme n'importe ou,

aucune star, aucun hurlement, aucun crépitement, que des gens qui courent, qui taffent, qui pipotent, qui boivent des cafés et font semblant de téléphoner, la vraie vie en quelque sorte, loin des paillettes, des flash, des diamants et de DSK